Décrite pour la première dans la littérature médicale en 1957, le syndrome pied-main-bouche est scientifiquement appelée infection à coxsackie. C’est une maladie virale provoquée par un virus de la famille des entérovirus (coxsackie virus ou entérovirus EV 71). Elle est caractérisée, comme son nom l’indique, par l’apparition d’une éruption vésiculeuse au niveau des pieds, des mains et dans la bouche (muqueuse orale). Elle est plus fréquente chez les enfants, mais peut également affecter les adultes. Il s’agit d’une infection bénigne, mais très contagieuse. Cependant, l’agent infectieux peut induire des formes graves avec la survenue des complications.
Le syndrome pied-main-bouche disparaît spontanément au bout de 7 à 10 jours. Lorsqu’un traitement est nécessaire, il est essentiellement symptomatologique, car il n’existe, à ce jour, aucun traitement spécifique susceptible de guérir cette infection.
Qu’est-ce que le syndrome pied-main-bouche ?
Le syndrome pied-main-bouche est une pathologie éruptive d’origine virale. Il s’agit d’une infection provoquée par un virus appartenant aux entérovirus (Coxsackie A 16 ou entérovirus EV-71). Cette pathologie est caractérisée par l’apparition de petites vésicules au niveau des pieds, des mains et dans la bouche. Les éruptions cutanées qui apparaissent sont bien caractéristique et rendent, aisé, le diagnostic. Mais il s’agit d’une infection asymptomatique, dans la majorité des cas.
Fréquente chez les nourrissons et les petits enfants (principalement âgés de 6 mois à 4 ans), avec parfois des apparitions plus rares et moins virulentes chez les adultes, le syndrome pieds-mains-bouche survient par cas individuels ou sous forme de foyers épidémiques. Cette infection a tendance à se propager, facilement, au cours de la période estivale et en automne, avec l’apparition de cas sporadiques tout au long de l’année. Le sujet infecté est considéré comme étant immunisé pour le type de virus en cause, mais il peut être infecté une nouvelle fois par l’une des autres souches qui provoque le syndrome pieds-mains-bouche.
Contagieuse, l’infection à coxsackie se transmet à travers les sécrétions des patients infectés par le virus ou un objet contaminé par les sécrétions des personnes infectées, avec une période d’incubation au cours de laquelle les symptômes ne sont pas encore manifestes. Il s’agit d’une infection bénigne dans la majorité des cas. Après une durée d’environ 7 à 10 jours, l’infection disparaît spontanément. Pour l’heure, il n’y a aucun vaccin ou ni aucun traitement curatif contre le syndrome pieds-mains-bouche. Le traitement consiste à soulager les manifestations cliniques et à adopter des mesures d’hygiène en vue de réduire la propagation de l’infection.
Quelles sont les causes du syndrome pieds-mains-bouche ?
Le syndrome pieds-mains-bouche est causé par des entérovirus, le plus souvent par le virus Coxsackie A-16 ou par l’entérovirus EV-71. Ces deux types de virus sont responsables des foyers épidémiques les plus importants. Le virus Coxsackie A-16 (le plus souvent en cause) induit, généralement, une pathologie spontanément résolutive, alors que l’entérovirus EV-71, (une source rare) est associé à des manifestations sévères, des complications graves, voire mortelles.
Le virus Coxsackie A-16 et l’entérovirus EV-71 sont le plus souvent les agents infectieux responsables de l’apparition du syndrome pieds-mains-bouche. Mais d’autres types d’entérovirus peuvent être mis en cause, notamment, les virus coxsackies A4, A5, A9, A10, B2 ou B5. Les virus coxsackies appartiennent à la famille des Picornaviridae et au genre Entérovirus. Les entérovirus sont des virus qui se développent dans l’intestin de l’être humain et sont à l’origine de diverses pathologies au nombre desquelles figure le syndrome pieds-mains-bouche.
Quels sont les facteurs de risque ?
Le syndrome pieds-mains-bouche affecte, principalement, les enfants et se propage, facilement, dans les garderies ou les crèches, entre les enfants qui sont ainsi des sujets à risque. Les enfants sont vulnérables, mais les adultes également sont des sujets à risque, de façon générale, les personnes qui n’ont pas été encore infectées. En dehors des crèches, d’autres endroits peuvent être propices à la propagation de l’infection notamment les cantines, les piscines, les logements surpeuplés. La transmission du virus peut, également, prévaloir lorsque l’hygiène laisse à désirer ou lorsque les conditions sanitaires sont précaires.
Quels sont les modes de contamination et de transmission du syndrome pieds-mains-bouche ?
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Mode de contamination
Le virus pénètre dans l’organisme après l’ingestion d’aliments ou d’eau souillée. Un enfant est contaminé à la suite de cette ingestion orale du virus qui pénètre, ainsi, dans la bouche, la gorge, puis diffuse dans le tube digestif avant de se propager dans le sang et les ganglions lymphatiques. Le virus se multiplie dans les cellules épithéliales de l’oropharynx et dans le système lymphoïde intestinal avant de se disséminer dans le sang.
L’ingestion du virus présent dans les selles ou les sécrétions respiratoires d’une personne infectée (avec ou sans symptômes) est une source d’infection, mais également, la manipulation des objets ou des aliments souillés. Ainsi, une personne peut contracter l’infection à coxsackie en se trouvant à proximité d’un sujet infecté qui tousse ou éternue, ou au contact d’excréments, de salive ou du liquide qui s’écoule des boutons.
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Mode de transmission
Le syndrome pieds-mains-bouche se transmet de personne à personne par le biais d’un contact direct du virus responsable de la maladie. Le virus est présent dans les sécrétions nasales, rhinopharyngées, les décharges de la gorge, la salive d’une personne infectée. Cette transmission peut, également, être consécutive à un contact direct avec des fluides vésiculaires contenant le virus, des gouttelettes respiratoires pulvérisées dans l’air après une toux ou un éternuement.
Le mode de transmission par contact indirect s’effectue à travers les objets, les surfaces ou les linges souillés. Le virus se transmet lorsqu’un sujet infecté touche un objet ou une surface qui est ensuite touché par une autre personne. Après le début de la maladie, le virus étant persistant dans les selles pendant 8 à 12 semaines, un autre mode de transmission peut prévaloir et s’effectue par la voie oro-fécale, c’est-à-dire, par contact direct ou indirect (objets, aliments) avec la salive ou les selles du sujet infecté. Avec la persistance du virus dans les selles, la période de transmission peut perdurer pendant plusieurs semaines.
La transmission par voie respiratoire est également possible, mettant en cause l’émission de microparticules de salive par une personne infectée ou des sécrétions respiratoires contaminées. Une femme enceinte infectée peut, également, transmettre l’infection au fœtus par voie placentaire ou lors de l’accouchement. L’élimination du virus s’effectue de façon naturelle à travers l’excrétion fécale qui peut durer 4 à 6 semaines après le début de la maladie, voire parfois jusqu’à 4 mois. Aussi, l’excrétion du virus peut se faire par les voies aériennes supérieures ou au niveau de la gorge jusqu’à deux semaines après une infection aiguë.
Quelles sont les périodes d’incubation et de contagiosité ?
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Période d’incubation
La période d’incubation ou le délai qui s’écoule entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes, est de 3 à 6 jours. Après cette phase d’incubation asymptomatique apparaissent, alors, les premiers symptômes.
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Période de contagiosité
Le sujet est contagieux durant la période d’incubation et est plus susceptible de transmettre l’infection 5 jours après le début des symptômes. Cette contagiosité est maximale pendant environ une semaine après le début des symptômes. Le sujet est contagieux tout au long de l’éruption cutanée, pendant toute la durée de la maladie et plusieurs semaines après la disparition des symptômes, notamment, à travers les selles.
Quels sont les signes et les symptômes du syndrome pied-main-bouche ?
Le syndrome pied-main-bouche peut être asymptomatique chez certains sujets, chez d’autres, par contre, des symptômes peuvent apparaître. Ces manifestations cliniques surviennent 4 à 6 jours après le contact avec un sujet infecté et peuvent perdurer durant 3 à 10 jours. Elles sont, habituellement caractérisées par une fièvre de 38 à 38,5°C (mais pouvant atteindre 40 °C). La fièvre est le premier signe. Elle est accompagnée d’une irritation de la gorge. Des malaises, des troubles digestifs (vomissements, diarrhée) peuvent également apparaître. Deux à cinq jours plus tard, surviennent des lésions buccales, des éruptions cutanées au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds. Des éruptions cutanées peuvent également siéger en dehors des mains et des pieds, notamment, au niveau des fesses, des coudes, des genoux ou des organes génitaux.
Tous ces signes et symptômes ne sont pas obligatoirement présents chez une personne infectée. On peut observer un, deux ou trois chez certains sujets infectés ou un peu plus chez d’autres. Les localisations les plus fréquentes des lésions sont l’intérieur de la bouche, la plante des pieds et la paume de la main. Les lésions buccales qui se transforment en ulcères, avec notamment, des plaies au niveau de la muqueuse buccale persistent plus longtemps, contrairement, aux lésions cutanées des extrémités (mains, pieds) qui disparaissent au bout de quelques jours.
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Lésions à l’intérieur de la bouche
Les ulcères buccaux apparaissent dans la bouche et sur la langue. Ce sont des taches colorées de la peau, de forme ovale ou arrondie qui évoluent vers la formation des ulcères ou des plaies au contour rouge qui apparaissent autour et à l’intérieur de la bouche (l’intérieur de la joue et des lèvres, la langue, le palais, les gencives). Il y a une ulcération rapide des lésions buccales au niveau de la muqueuse buccale, sur la langue, le palais et les gencives. Ces ulcères sont douloureux et peu profonds. Ces lésions buccales douloureuses ressemblent à des aphtes ou à des boutons de fièvre.
Compte tenu de ces sensations douloureuses, l’enfant peut éprouver des difficultés pour avaler, manger ou pour boire. Des troubles de l’alimentation, une perte de l’appétit ou un refus de l’alimentation peuvent, alors, s’installer chez l’enfant compte tenu de la douleur qu’il ressent en avalant sa salive ou des aliments. Les plaies qui se forment au niveau de la surface de la bouche peuvent être particulièrement douloureuses lorsqu’elles entrent en contact avec les liquides ou les aliments.
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Lésions cutanées au niveau des extrémités (pieds, mains)
Des éruptions cutanées apparaissent sur la paume des mains et la plante des pieds. Ces vésicules allongées ou des cloques, de couleur gris clair, sont caractérisées par un pourtour rouge à rose. Ces cloques ou ampoules sont remplies d’un liquide clair. Parfois, ces lésions cutanées bulleuses peuvent être sensibles au toucher, mais ne sont pas associées à des prurits (pas de démangeaisons). Elles peuvent être caractérisées par une légère sensibilité, entraîner une gêne, mais elles ne sont pas douloureuses. Le nombre de lésions est très variable. Ces lésions évoluent au bout de quelques jours vers la formation de croûtes qui tombent sans laisser de traces.
Comment le syndrome pied-main-bouche est-il diagnostiqué ?
Le diagnostic du syndrome pied-main-bouche est, essentiellement, clinique, surtout lorsqu’il s’agit d’une infection non compliquée. L’observation des signes cliniques et une série de questions relatives aux symptômes peuvent permettre au médecin d’effectuer le diagnostic de l’infection à coxsackie, sans avoir besoin de tests supplémentaires.
Mais, en présence des signes cliniques qui font craindre un risque de complications (persistance d’une fièvre élevée, si l’agent infectieux est l’entérovirus EV 71), le médecin peut solliciter des examens biologiques. Lorsqu’il s’agit d’un cas de syndrome pied-main-bouche compliqué, un diagnostic virologique peut s’avérer nécessaire dans le but de mettre en évidence le virus en cause. Pour ce faire, des prélèvements seront effectués au niveau des voies respiratoires supérieures, des selles, des lésions cutanées ou des échantillons du liquide céphalo-rachidien. La mise en évidence du virus peut, également, s’effectuer par des techniques moléculaires d’amplification par PCR (Polymerase Chain Reaction qui signifie amplification en chaîne par polymérase).
Peut-on traiter le syndrome pied-main-bouche ?
A l’heure actuelle, il n’y aucun traitement, ni aucun médicament antiviral contre le virus qui est à l’origine du syndrome pieds-mains-bouche. Les antibiotiques s’avèrent inutiles puisqu’il s’agit d’une infection virale. Il n’y a donc aucun traitement spécifique.
Le syndrome pied-main-bouche est, rarement, grave et l’amélioration de l’état de santé du patient et la guérison interviennent, généralement, au bout de 7 à 10, sans traitement particulier. Le patient guérit spontanément. Parfois, il peut s’avérer utile d’améliorer le confort chez le patient ; dans ce cas, un traitement symptomatique peut être instauré. Ce traitement vise principalement à soulager les symptômes et à aider le patient à mieux traverser cette période. Ce traitement symptomatique va consister à administrer :
- un antipyrétique contre la fièvre. La fièvre est, généralement, modérée. Lorsque la fièvre est supérieure à 38,5°c, il peut s’avérer nécessaire de la faire baisser pour améliorer le confort de l’enfant avec l’administration du paracétamol.
- un antalgique pour calmer la douleur. L’ibuprofène ou du paracétamol peut être administré pour diminuer la douleur.L’acétaminophène permet de soulager la douleur et de réduire la fièvre. Lorsque ces médicaments ne parviennent pas à réduire la douleur intense, la codéine peut être préconisée au patient.
- un antiseptique pour désinfecter les lésions. Un savon ou une solution antiseptique peut être utilisé pour désinfecter les lésions consécutives à l’éruption de vésicules. Pour accélérer la cicatrisation des boutons, un spray asséchant peut être préconisé.
D’autres mesures peuvent être appliquées en vue de combattre les symptômes. L’enfant doit boire beaucoup de liquide, de préférence de l’eau pour éviter la déshydratation et pour compenser la perte en liquide consécutive à la fièvre. Il faut, donc, favoriser l’hydratation et donner à l’enfant des liquides frais et apaisants, comme les produits laitiers et des aliments mous. Par ailleurs, la bouche de l’enfant étant affectée par des lésions douloureuses, il faut éviter les boissons acides, les plats trop chauds ou trop épicés.
Quels sont les complications du syndrome pied-main-bouche ?
Le syndrome pied-main-bouche est une infection bénigne dans la majorité des cas. Les complications sont rares. Lorsqu’elles surviennent, l’une des plus fréquentes est la persistance ou l’aggravation de la déshydratation consécutive à l’importance des lésions buccales et au refus d’absorption de l’eau. Cette déshydratation est très préoccupante lorsqu’elle survient chez les nourrissons qui peuvent être affectés par une perte de poids, une respiration rapide.
L’onychomadèse ou la chute temporaire des ongles quelques semaines après la survenue de l’infection à coxsackie est, également, une rare complication. Elle est sans gravité, car les ongles repoussent plus tard. Le syndrome pieds-mains-bouche peut entraîner d’autres complications, entre autres, la persistance des maux de tête, des convulsions consécutives à la fièvre. Cette pathologie peut être associée à des complications rares, mais graves impliquant l’entérovirus EV 71 (la source la plus rare de la maladie) et pouvant être mortelles. Il s’agit notamment :
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Des complications neurologiques graves
- La méningite virale, cette infection virale est associée à une inflammation des méninges (membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière) et de l’espace rempli de liquide situé entre les méninges. Elle provoque une enflure de la couche protectrice du cerveau.
- L’encéphalite virale est une inflammation du cerveau, provoquée par un virus. Cette infection est rare, mais grave et potentiellement mortelle.
- Le syndrome de Guillain-Barré, c’est une grave pathologie neurologique inflammatoire marquée par une atteinte des nerfs périphériques, entraînant des paralysies.
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Des complications cardio-pulmonaires
- L’œdème pulmonaire est caractérisé par une accumulation de liquide dans les poumons.
- L’hémorragie pulmonaire est une grave hémorragie qui survient au niveau des poumons.
- La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque. Elle est associée à des douleurs au niveau de la poitrine, des palpitations, des troubles du rythme cardiaque.
Quand faut-il consulter un médecin ?
Même si le syndrome pied-main-bouche est une pathologie bénigne, elle peut laisser apparaître les signes d’une complication. C’est pourquoi, la manifestation de certains signes et symptômes doit alerter les parents ou le patient sur un risque élevé de développer des complications. Alors, il important de consulter un médecin, dans les plus brefs délais, lorsque l’enfant ou le patient présente les symptômes suivants :
- La déshydratation (le patient urine moins, des pleurs sans larmes, une faible ingestion d’eau, une peau, une bouche et une langue sèche) ;
- Une respiration rapide ;
- Des vomissements fréquents ;
- Des maux de tête et des raideurs au niveau du cou ;
- Une gorge très irritée.
Comment prévenir le syndrome pied-main-bouche ?
Pour prévenir la propagation du syndrome pied-main bouche et pour se protéger de cette infection, il est important d’adopter un certain nombre de mesures. Il s’agit de :
- Se laver soigneusement les mains. Cette règle d’hygiène consiste à se laver les mains fréquemment et avec soin, avec de l’eau et du savon, surtout après les toilettes ou après avoir changé les couches de bébé, avant de manipuler les aliments ou de préparer le repas. Cette mesure doit être adoptée par les personnes infectées et par celles qui sont en contact avec une personne infectée.Le lavage des mains doit être répété très souvent et doit être associé à un séchage soigneux des mains. Faut-il le souligner, le lavage des mains constitue une mesure d’hygiène individuelle qui contribue à la prévention de la transmission de l’infection.
- Désinfecter des surfaces ou des objets. Les surfaces sur lesquelles l’on pose la main ou les objets (jouets, comptoirs, tables à lange) qui ont été en contact avec une personne infectée, doivent être nettoyés avec un désinfectant à base d’eau de javel. Cette désinfections peut etre utile dans les zones communes au sein des garderies ou des crèches ainsi que dans les salles de bain et sur les objets qui sont partagés entre les enfants. Une hygiène des locaux et du matériel doit être privilégiée avec un nettoyage soigneux des robinets, des poignées des portes, des chasses d’eau, etc.
- D’avoir une bonne hygiène personnelle. Les vêtements doivent être lavés régulièrement, avec par ailleurs, l’usage d’un savon doux pour la toilette.
- D’apprendre une bonne hygiène aux enfants. Il est important d’apprendre aux enfants les gestes qui permettent d’être propres, tout en évitant de porter à la bouche les objets. Il convient d’enseigner à l’enfant le lavage fréquent et correct des mains.
- D’éviter le contact rapproché avec une personne infectée et d’isoler les personnes contagieuses. Le syndrome pieds-mains-bouche étant une pathologie contagieuse, il est important de prendre des précautions pour faire prévaloir le moins de contact corporel possible avec les malades. Le malade pour sa part devra éviter les endroits trop fréquentés (centre commerciaux, piscines, marchés). Le fait d’éviter les endroits trop fréquentés et de rester à la maison, contribue à la réduction de la propagation de l’infection. L’écolier devra également rester à la maison pendant au moins une semaine à partir de l’apparition des éruptions cutanées.