Ça y est ! La première semaine de grossesse est entamée : la grande aventure pour la naissance de bébé va donc commencer ! Il faut savoir que la période de grossesse se divise en 3 trimestres. Chaque trimestre est un peu plus long que 13 semaines, et le premier mois marque le début du premier trimestre de grossesse. Par ailleurs, dans les termes de la maternité, la première semaine correspond à la troisième semaine d’aménorrhée (ou d’absence de règles). À ce stade, il n’est pas encore question de grossesse ni de retard de règles car ces dernières n’arriveront, en temps normal, que dans la semaine suivante. Les 3 premières SA (semaines d’aménorrhée) ne verront donc pas apparaître de changements concrets permettant de confirmer une grossesse. Mais il faut se rassurer : le fait de ne rien ressentir pendant cette période ne signifie pas qu’il n’y a pas de grossesse.
1 semaine GS, 3 SA : pour bébé
Pour l’instant, il n’est pas encore question de sexe : fille ou garçon, bébé arrivera, mais encore sous forme d’œuf humain, d’embryon ou de zygote. Pour le moment, l’essentiel est l’histoire d’amour que tracent ensemble la future maman et son compagnon, et celle des deux germes (l’ovule et le spermatozoïde) qui s’unissent pour former le fruit de leur amour. Ce dernier fera ensuite son voyage vers l’utérus à travers l’une des trompes de Fallope afin d’y rester pendant les 9 mois de grossesse.
1ère semaine de grossesse : la division cellulaire
Pendant les quelques heures suivant la fécondation, les cellules du futur bébé se forment et commence à se diviser pour créer les blastomères. Ces deux cellules identiques se diviseront à leur tour pour former la morula, un œuf fécondé en forme de petite mûre. Celle-ci donnera ensuite naissance au placenta et au véritable embryon, un tout petit germe qui mesure encore 0,1 mm.
3ème semaine d’aménorrhée : l’implantation de l’œuf dans l’utérus
Tout juste après la fécondation, la morula va entreprendre son voyage vers l’utérus, une migration qui durera 4 jours. Normalement, elle se fixe dans la paroi utérine afin d’entamer le processus de nidation. Après 4 jours, l’hormone HCG est sécrétée afin de multiplier la quantité d’œstrogènes et de progestérone, ceux-ci à leur tour permettant la nidation de l’œuf et le développement du placenta.
Pour la future maman
À ce stade, la future maman ne ressent encore aucun symptôme physique de la grossesse ; il va donc falloir patienter un petit pour savoir si elle est enceinte ou non. Il arrivera tôt ou tard que les seins pourraient être plus sensibles que d’habitude, mais cela n’aura rien d’alarmant. Cet unique symptôme est un signe annonciateur des grands bouleversements qui attendent le corps dans les semaines suivantes. Cela dit, le corps se prépare déjà à recevoir le fœtus, ce qui se traduit par la formation dans l’utérus d’une muqueuse composée de sang et de substances nutritives. Au terme de cette étape, il peut recevoir l’ovule fécondé et se dit fin prêt pour la grossesse.
1ère semaine de grossesse : quels sont les symptômes à surveiller ?
Fatigue, nausées matinales, douleur dans la poitrine, seins plus sensibles… les signes annonciateurs d’une grossesse sont nombreux mais n’apparaissent pas toujours chez toutes les femmes enceintes.
- Les pertes blanches : associées directement au cycle menstruel, elles se modifient au gré de la menstruation, notamment durant l’ovulation. Il est donc possible de voir ces « leucorrhées » plus abondantes que d’habitude, tout comme il arrive de voir leur consistance se modifier légèrement. Bien entendu, les pertes blanches ne constituent pas en soi un indicateur fiable de la grossesse, car seuls un test et l’absence de règles peuvent confirmer qu’une femme est enceinte.
- Le test de grossesse : ce dispositif est, dans un premier temps, incapable d’affirmer avec certitude la présence d’un fœtus dans l’utérus. En effet, l’hormone bêta-hCG, sur laquelle s’appuie le test de grossesse, n’est produite qu’à partir du huitième jour suivant la fécondation. Il est donc normal que ce test soit négatif durant cette période, même en cas de grossesse.
3ème SA : quelles démarches à faire ?
À ce stade de la grossesse, la femme ne sait pas encore si elle est enceinte ou non. Il n’y a donc aucune démarche à effectuer, sauf de changer quelques habitudes et d’adopter un nouveau mode de vie.
- Réfléchir à la maternité choisie pour l’accouchement : il est déjà tentant de penser à l’établissement qui se chargera de l’assistance à l’accouchement. Et pourquoi ne pas appeler les gérants pour connaître les procédures et les conditions d’admission ? La maternité choisie sera, en effet, responsable du suivi de l’état de santé de la future maman et de son bébé.
- Faire le point sur les mauvaises habitudes : il est plus que jamais temps de réfléchir à ses vieilles habitudes qui ne pourront pas convenir à la grossesse. Si la future maman fume ou boit, c’est peut-être le bon moment pour arrêter la cigarette et l’alcool. De même, il ne faut pas hésiter à équilibrer son alimentation, c’est-à-dire à manger varié et équilibrer, afin de faire le plein de nutriments pour le futur bébé. Un bon sommeil et quelques heures de repos journalier ne seront pas de trop. Bref, il faut déjà se préparer à la grossesse.
- Une échographie durant les 3 semaines d’aménorrhée ? Non, pas encore ! De même que le test de grossesse, il n’est pas encore temps de procéder à cet examen car celui-ci ne permettrait pas de détecter les battements du cœur du fœtus ni d’identifier s’il s’agit bien d’une grossesse évolutive. Un peu de patience est donc recommandé avant de pouvoir confirmer la présence du futur bébé à l’aide de l’échographie.
- Le choix du prénom de bébé : en revanche, la future maman et le papa peuvent d’ores et déjà choisir le plus beau prénom qui soit pour leur progéniture.
- Le choix et l’aménagement de la chambre de bébé : de même, le couple peut aussi choisir la plus belle pièce de leur maison et l’aménager et la décorer afin qu’elle convienne à bébé. Là encore, la prudence est de mise car il n’y a aucun moyen de connaître le sexe de bébé.