Également dénommées condylomes, les verrues génitales constituent une infection sexuellement transmissible (IST) extrêmement contagieuse qui se traduit généralement par de petites lésions ou des excroissances molles localisées sur les organes génitaux. Certaines de ces lésions sont si infimes qu’elles sont difficiles à voir à l’oeil nu. Et pourtant, en plus des démangeaisons, de l’inconfort et de la douleur qu’elles induisent, elles peuvent se compliquer. Dans de rares cas, cette IST peut déboucher sur un cancer du pénis, de la vulve, du col de l’utérus ou de l’anus.

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Cette maladie qui touche aussi bien les hommes que les femmes, est très répandue : on dénombre plus d’un million de cas chaque année aux États-Unis tandis que 3 à 5 % de la population française en est atteinte. En général, les verrues génitales disparaissent spontanément au bout de quelques temps. Lorsqu’elle est nécessaire, la prise en charge médicale permet de réduire fortement le risque de transmission et de traiter efficacement les symptômes. Toutefois, les recherches ne permettent pas encore d’affirmer que le VPH disparaît totalement du corps.

Plusieurs types de verrues génitales

Verrues génitales, aïe !On dénombre trois (3) types de verrues génitales, indépendamment de leur localisation. Il s’agit notamment de :

  • Condylomes plans qui forment de très petites taches sur la muqueuse anale – on les voit difficilement ;
  • Condylomes papuleux, de petites bosses rosées ou qui prennent la couleur de la peau ;
  • Condylomes acuminés (ou condylomes exophytiques), des lésions en chou-fleur poussant généralement en grappes et épousant souvent la couleur de la peau. Les personnes atteintes de cette forme de condylomes ont un degré de contagiosité plus élevé.

En considérant la localisation des verrues génitales, on distinguera les verrues externes et les verrues internes. Dans cette dernière catégorie qui regroupe les cas les plus complexes, on aura entre autres les :

  • verrues urétrales, qui se situent à l’intérieur de l’urètre, tant chez l’homme que chez la femme;
  • verrues vaginales ou intravaginales, qui se développent au sein du vagin;
  • verrues rectales, qui se localisent au sein du rectum.

Causes et facteurs de risques

Les verrues génitales sont principalement causées par un virus du papillome humain (VPH). Il existe plus de 200 différents génotypes de VPH dont au moins 70 affectent les régions génitales. Selon les chercheurs, deux souches de cet agent pathogène sont en cause dans plus de 80 % des cas de condylomes. Il s’agit notamment des souches 6 et 11. On note aussi que les souches 44 et 54 sont impliquées respectivement dans les cas de verrues ano-génitales et de condylomes de la muqueuse génitale.

Bien que le VPH se propage par contact physique incluant les accolades et les poignées de main, les verrues génitales s’attrapent essentiellement par rapports sexuels vaginaux, oraux ou anaux non protégés. La propagation des condylomes lors des préliminaires amoureux est fréquente. Par ailleurs, une mère porteuse du VPH peut contaminer son bébé à l’accouchement lors du passage du fœtus dans le vagin. La propagation du VPH s’effectue aussi par voie indirecte, notamment par l’eau, des saunas ainsi que des objets contaminés comme les sous-vêtements, les vêtements et le linge de toilette.

En général, la période d’incubation, temps s’écoulant entre l’entrée de l’agent pathogène dans le corps et l’apparition des premiers symptômes, varie de 30 à 90 jours. Toutefois, des chercheurs rapportent que le VPH peut rester jusqu’à 20 ans dans l’organisme avant d’induire les premières manifestations de la maladie.

Une personne sexuellement active qui utilise la pilule, ne se protège pas suffisamment et multiplie les partenaires est susceptible, au moins une fois dans sa vie, de développer cette IST, qui s’avère fréquente chez les jeunes hommes de 20 à 25 ans et chez les jeunes femmes de 16 à 20 ans. Selon l’American Academy of Dermatology  aux États-Unis, environ 50% des personnes ayant des relations sexuelles non protégées très tôt dans leur vie, ont eu une infection au VPH, mais  les personnes immunodéficientes et les fumeurs très actifs sexuellement ont un risque plus élevé de contracter des verrues génitales. Les personnes ayant déjà contracté une infection au VPH sont aussi plus susceptibles de développer des condylomes.

Signes avant-coureurs

Des brûlures, des saignements, des démangeaisons et des pertes blanches peuvent alerter sur la présence de verrues génitales. Mais ces signes avant-coureurs n’étant pas spécifiques aux condylomes, il convient de consulter rapidement un médecin gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Ces spécialistes pourront, à l’issue d’un examen clinique renforcé au besoin par des analyses médicales comme le frottis cervical, déterminer s’il s’agit de verrues génitales ou non.

Symptômes

Traiter les verrues vaginalesUne personne infectée par la souche 6, 11, 44 et/ou 54 du VPH peut développer une ou plusieurs verrues génitales à la fois. Lorsqu’elles sont visibles à l’œil nu, ces dernières se traduisent, au niveau des organes génitaux, par de petites taches lisses, par de très petites bosses en forme de chou-fleur. Leur coloration va du rose au sombre en passant par la couleur de la peau. La douleur, l’inconfort et les démangeaisons sont souvent associées aux condylomes, en plus des pertes blanches, des saignements et des brûlures.

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Chez les femmes, les condylomes se localisent plus précisément sur la vulve, le cervix (ou col de l’utérus), au niveau de l’urètre, à l’extérieur et l’intérieur du vagin. Chez les hommes, l’aine, le scrotum, la verge et les cuisses sont les zones où apparaissent généralement les condylomes. Les personnes qui s’adonnent au sexe anal et/ou au sexe oral peuvent être contaminées par leurs partenaires atteints de verrues génitales et voir apparaître les symptômes autour ou à l’intérieur de l’anus, au niveau de la gorge, de la langue et sur la bouche, notamment sur les lèvres.

Diagnostic

Les médecins reconnaissent aisément les verrues génitales visibles par leurs caractéristiques spécifiques. Parfois, ils ont recours à des substances comme l’acide acétique qui, une fois versées sur les zones suspectées, laissent apparaître des surfaces et points blancs en cas d’existence de verrues génitales. L’existence de ces verrues chez une personne nécessite un examen minutieux chez le(s) partenaire(s) sexuel(s) afin de déceler d’éventuelles lésions.

  • au niveau du pénis (ou verge) et des testicules

Chez l’homme, un examen des parties génitales à la loupe ou à l’œil nu peut suffire à poser le diagnostic

  • au niveau de l’urètre et l’anus

Lorsque des lésions sont observées autour de l’anus ou de l’urètre, des examens complémentaires, l’anuscopie et l’urétroscopie, s’imposent pour vérifier que l’intérieur de l’anus ou de l’urètre est atteint ou pas. Dans le cas particulier de l’urètre, l’expertise d’un urologue peut être nécessaire pour établir un diagnostic complet.

  • au niveau de la vulve, du vagin et du col de l’utérus

Il est souvent nécessaire, grâce à un frottis cervical, de vérifier la présence de lésions précancéreuses ou cancéreuses au niveau du col de l’utérus. En cas de doute diagnostique, le corps médical à la recherche de lésions atypiques a recours à la biopsie.  Pour la gent féminine, il faut nécessairement un examen complet avec frottis cervical.

Traitements des verrues génitales

Les lésions peuvent régresser, voire disparaître, avec ou sans traitement. Mais l’éradication du VPH s’avère aléatoire, de sorte que les traitements visent à combattre les lésions visibles. Pour venir à bout des verrues génitales visibles, les spécialistes procèdent à une destruction au laser, au bistouri ou par voie chimique. Les cas de condylomes disséminés à plusieurs endroits et les récurrentes récidives compliquent le traitement.

Aucune méthode thérapeutique n’est plus avantageuse que les autres. Le choix du mode opératoire dépend du type de verrue génitale, de la localisation et du thérapeute. Faire disparaître complètement les verrues génitales par destruction est possible à condition de respecter un calendrier précis et d’assurer une surveillance méticuleuse afin d’empêcher toute réponse au traitement.

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Traitements physiques et chirurgicaux

Les traitements physiques et chirurgicaux conviennent à éradiquer les condylomes génitaux en raison de leur effet immédiat (laser, électrocoagulation) ou rapide (cryothérapie). Ils sont faciles à pratiquer en consultation sous anesthésie générale ou pour les condylomes étendus, sous anesthésie locale pour les lésions limitées.

  • Laser CO2

Soigner les verrues génitales sous anesthésie généraleLes lésions étendues, multiples, relativement grosses, récidivantes ou résistant au traitement amènent plusieurs thérapeutes à opter pour la méthode au laser à gaz carbonique (CO2) qui, selon les cas, peut se faire sous anesthésie générale, locorégionale ou locale. Elle consiste à diffuser une lumière intense (et calculée) par rayonnement laser sur les verrues génitales afin de les brûler en profondeur et les faire disparaître complètement. Cette méthode douloureuse peut laisser une cicatrice rétractile, une hypopigmentation ou une hyperpigmentation comme séquelles. Son efficacité est de l’ordre 80 à 90 % quand l’intervention est bien conduite. On observe des récidives dans 35 % des cas.

  • Électrocoagulation au bistouri électrique

L’électrocoagulation est une intervention chirurgicale douloureuse réalisée au bistouri électrique sous anesthésie locale, locorégionale ou générale pour éliminer les verrues génitales externes, multiples, surtout leurs formes exubérantes, avec une efficacité de 80 à 93 %. Cette technique emploie un courant électrique chirurgical qui détruit les verrues génitales par réchauffement des tissus. Cette méthode requiert plusieurs séances et peut aussi laisser des cicatrices.

  • Cryothérapie

Les formes moins étendues et relativement simples de verrues génitales peuvent être efficacement traitées par la cryothérapie dont l’action thérapeutique consiste à geler le liquide intracellulaire afin de détruire toutes les cellules verruqueuses. Avec une efficacité de 60 à 90 %, cette méthode permet de venir à bout des condylomes de la vulve et de la verge. Elle ne présente pas de danger pour la femme en grossesse ni pour le fœtus parce qu’elle n’induit aucune absorption systémique de l’azote liquide appliquée sur les verrues génitales. Cette technique est source d’inconfort, de caillebotis et d’ulcération au niveau des zones traitées.

  • Excision chirurgicale chez la femme

Pour traiter les cas de verrues ano-génitales réfractaires ou exubérantes, les spécialistes pratiquent une excision chirurgicale à l’aide d’une curette, de ciseaux ou d’un scapel pour détruire toutes les lésions visibles. L’intervention peut s’effectuer sous anesthésie locale en ambulatoire pour éliminer les verrues génitales simples ou sous anesthésie générale dans un bloc opératoire pour les cas complexes.

  • Autres interventions chirurgicales : circoncision chez l’homme, vulvectomie chez la femme

Intervention chirurgicaleLorsque les verrues génitales s’étendent et se multiplient sur le fourreau de la verge, touchent le méat urinaire et/ou qu’on soupçonne une lésion urétrale, l’implication d’un urologue s’avère utile pour mener à bien des recherches diagnostiques spécifiques (uréthroscopie, …). Chez les hommes non circoncis, la circoncision peut s’avérer l’ultime recours pour le traitement de ces cas.

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Par ailleurs, chez les femmes, bien que les agents pathogènes des verrues génitales (souches 6, 11, 44 et 54) ne soient pas impliqués dans les cas de cancers, leur coexistence avec d’autres souches peut expliquer la présence et la détection d’infections pré-cancéreuses comme les néoplasies intra-épithéliales. Ces dernières peuvent nécessiter, en dernier recours (en cas d’échec des traitements non chirurgicaux comme l’imiquimod), une vulvectomie qui se traduit par l’ablation d’une partie ou de la totalité des grandes lèvres, des petites lèvres voire du clitoris.

Traitements topiques

  • Imiquimod

L’immunomodulateur imiquimod agit sur le système immunitaire en stimulant les défenses naturelles afin de combattre efficacement les verrues génitales. Ce remède dont l’efficacité rapportée est de 45 à 67 % des cas, empêche l’augmentation et la prolifération anarchique des cellules anormales et contribue ainsi à la destruction des verrues génitales.

Ce médicament, disponible en pharmacie sous plusieurs noms de marque dont Aldara, est une crème dermatologique nécessite un traitement allant de 3 semaines à deux mois, voire plus, à raison d’une application un jour sur deux en fine couche sur les condylomes. Les spécialistes recommandent de laisser la crème sur les zones atteintes pendant 6 à 8 h avant de laver la peau à l’eau tiède à l’aide d’un savon doux.

Plusieurs effets secondaires sont rapportés. Il s’agit, entre autres, d’irritation, de rougeurs de la peau, de prurit, de sensations de brûlure et de gonflements. Comme autres effets indésirables, on observe presque toujours un érythème et une dépigmentation de la zone traitée. Pendant les jours sans imiquimod, une pommade cicatrisante peut être appliquée pour prévenir l’arrêt intempestif du traitement.

  • Acide trichloracétique

Acide trichloracétiqueDès les premiers jours d’utilisation, l’acide trichloracétique se montre efficace contre les petites verrues génitales qui poussent au niveau du prépuce ou de la vulve. Il détruit littéralement les protéines contenus dans les cellules formant les taches et excroissances condylomateuses ; ce qui conduit à l’élimination des verrues.

Au cours du traitement qui s’étend généralement sur 3 semaines, son application sur les lésions peut se faire à l’aide d’un coton-tige à raison d’une à deux fois par semaine. Quelques effets secondaires fréquents sont rapportés. Il s’agit de sensations de brûlure, d’ulcérations et de douleurs. Bien que la grossesse ne soit pas une contre-indication, il convient pour la femme enceinte de prendre l’avis d’un médecin avant d’utiliser l’acide trichloracétique sur des condylomes.

  • Podophyllotoxine

Le principe actif dénommé « podophyllotoxine » est un agent mitotique qui stoppe la division cellulaire pendant la métaphase. La podophyllotoxine est tirée de la podophylline, une résine extraite de la pomme de Mai (Podophyllum peltatum Linné). Après avoir pris soin de nettoyer la zone touchée, le remède est appliqué directement sur le condylome, tout en évitant les tissus sains. L’application se fait deux fois par jour, matin et soir, durant 3 jours consécutifs par semaine ; elle doit être renouvelée au cours des trois semaines suivantes. Attention, le traitement ne doit pas durer plus de 5 semaines.

En général, les lésions disparaissent au bout de cette période de traitement. Il est déconseillé de traiter à la fois une multitude de verrues ou des zones très étendues. On trouve plusieurs gels, solutions et crèmes à base de podophyllotoxine comme Podofilox, Condyline et Warticon qui permettent de traiter efficacement les surfaces limitées et les condylomes isolés ou de petites tailles. Plusieurs effets indésirables sont associés à l’utilisation des médicaments contenant de la podophyllotoxine. Il s’agit notamment de démangeaisons, d’ œdème, d’ érythème, d’ulcération, de douleurs, de sensations de brûlure et de cicatrices.

  • Fluorouracil

Boite de CondylineLes crèmes comme Efudix 5 % formulées à partir de fluorouracil, agissent en désorganisant la synthèse de l’ARN et de l’ADN des cellules, induisant alors une insuffisance de thymine, avec pour conséquence un dévelopement cellulaire déséquilibré et l’élimination des cellules condylomateuses traitées. La desquamation des tissus verruqueux est le résultat escompté. Tout en prenant soin d’éviter les zones saines, ce remède topique s’applique en fine couche une à trois fois par semaine sur les verrues génitales externes (bien nettoyées) jusqu’à disparition de celles-ci.

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Toutefois, le traitement ne doit pas durer plus de 6 semaines. Il est recommander de protéger les surfaces environnantes pour ne pas souffrir de brûlure, de douleur ni d’ulcération. L’efficacité rapportée dans le traitement des verrues vulvaires est de 60 à 90 %. Il faut cependant souligner que certains patients ne supportent pas les remèdes à base de fluorouracil.

  • Sinécatéchines

Les sinécatéchines constitue une substance extraite des feuilles du thé vert (Camellia sinensis) et  contenant un mélange de catéchines dont la plus importante s’avère le gallate d’épigallocatéchol (au moins 55 % de l’ensemble). Elles ont servi à mettre au point un traitement cutané, notamment une pommade, efficace contre les condylomes acuminés, péri-anaux chez les patients immuno-compétents. En général, il faut appliquer le médicament 3 fois par jour jusqu’à disparition des lésions. Sauf avis médical contraire, la durée maximale d’application est de 16 semaines. Les traitements topiques à base de sinécatéchines (y compris Veregen 10 %) ne doivent pas être employés chez le sujet immuno-déprimé et ne sont pas indiqués contre les cas de verrues vaginales, intra-anales, rectales, urétrales.

Traitement homéopathique des verrues génitales

Bien que critiquée par la sphère scientifique pour ses dilutions infinitésimales, la médecine douce qu’est l’homéopathie continue de faire ses preuves dans le traitement de nombreuses maladies. Et les verrues génitales ne sont pas en reste. En présence de condylomes plans, il est recommandé de prendre Cinnabaris 9CH à raison de cinq granules trois fois par jour, et ce, jusqu’à disparition complète des symptômes. Lorsque les lésions s’accompagnent de prurits et d’intenses sensations de brûlure, l’administration de Sabrina 5CH est indiquée, à raison de deux granules trois fois par jour.

Quand les démangeaisons s’intensifient, le patient peut opter pour la dilution 9CH de Sabrina. Il faut en prendre trois granules, trois fois par jour jusqu’à élimination de tous les symptômes. Les verrues ano-génitales peuvent être efficacement traitées par Thuya occidentalis 5CH trois fois par jour. Prendre, deux fois par jour, cinq granules de Staphysagria 9CH permet de traiter aussi les verrues génitales externes. Pris à raison de trois granules trois fois par jour, Natrum sulfuricum 9 CH permet aussi de venir à bout des condylomes, sans laisser la moindre séquelle, contrairement aux traitements conventionnels lourds. Pour profiter pleinement du potentiel thérapeutique de l’homéopathie contre les verrues vaginales, il importe d’éviter l’automédication et de consulter un médecin homéopathe.

Aromathérapie : huile essentielle d’arbre à thé

Arbre à théL’huile essentielle d’arbre à thé est un antiviral efficace contre les lésions verruqueuses. Son application directe sur la zone infectée peut être douloureuse, il faut la diluer avec une autre huile essentielle, celle d’olive ou d’amande douce, par exemple. Les spécialiste préconisent une dilution au ratio 1:4 ; ce qui signifie que pour une quantité X d’huile essentielle d’arbre à thé, il faut ajouter une quantité 4X d’huile d’amande douce ou d’olive. Le mélange obtenu doit être directement appliqué sur les verrues génitales à l’aide d’un coton tige trois fois par jour, et ce, durant deux jours chaque semaine. Ce traitement peut durer deux semaines à 3 trois mois selon l’étendue et la gravité des verrues visibles.

Prévention des verrues vaginales et autres condylomes

Plusieurs méthodes de prévention des condylomes sont discutées dans la sphère médicale. Bien que l’efficacité préventive de la circoncision chez les hommes soit imparfaite, elle reste probable. Il vaut mieux ne pas la négliger autant que faire se peut. Il en est de même des préservatifs dont la protection contre les IST n’est pas assurée à 100 % mais qui reste utile pour freiner la propagation des condylomes.

Par ailleurs, la vaccination anti-VPH a démontré son efficacité en prévention primaire (sur les personnes n’ayant pas été encore en contact avec le VPH). Deux vaccins prophylactiques sont disponibles. Il s’agit de Gardasil (anti VPH 6, 11, 16 et 18) qui s’avère efficace pour prévenir les condylomes et de Cervarix (anti VPH 16 et 18) mis au point pour prévenir les cancers de l’anus et du col de l’utérus. Ces vaccins recombinants recommandés chez les femmes chez les filles de 11 à 14 ans, sont réalisés à partir de pseudo­particules virales de la protéine principale L1 de la capside des VPH.

Ils renforcent les défenses immunitaires au point que les anticorps des sécrétions vaginales captent les particules virales infectieuses. La protection contre les verrues vaginales, les autres condylomes ainsi que les cancers de l’anus et du col de l’utérus est ainsi efficacement assurée. A noter que le vaccin Cervarix se fait à J0, M1, M6 (deux rappels respectivement un mois après et six mois après la première dose) et que Gardasil se fait à J0, M2 et M6 (soit deux rappels, l’un 2 mois après la première injection, l’autre intervient 6 mois après).

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