On dit souvent que « le danger du cannabis, c’est le tabac ». C’est d’ailleurs une raison qui a conduit à l’invention de la vaporisation qui permet de consommer de la marijuana sans les inconvénients du tabac. C’est aussi pour cette raison que l’on préfère cette méthode à la combustion, même si aucune étude scientifique n’a encore confirmé cette affirmation.

Toutefois, les promoteurs du « Graal des amateurs de cannabis » peuvent être sûrs d’une chose : les vaporisateurs permettent de diminuer une importante quantité de substances qui entraînent des maladies respiratoires :

  • fumée,
  • cendres,
  • monoxyde de carbone,
  • ammoniac,
  • goudron (phénols)
  • et acide cyanhydrique.
Personne vapotant en extérieur
Personne vapotant en extérieur

De plus, les vaporisateurs n’entraînent pas une inhalation passive par d’autres personnes, comme c’est le cas du tabac traditionnel. Ainsi, les études scientifiques démontrent que la vaporisation permet de réduire le taux de mortalité liée au tabagisme et de mieux contrôler la quantité de substances ingérées lors de la vapote de weed. Cependant, malgré les différents avantages qu’offre la vaporisation par rapport à la combustion de cannabis, ce nouveau mode de consommation de la marijuana entraîne encore de nombreux risques sur la santé.

La fumée du cannabis est toxique

Vous savez sûrement déjà la fonction du vaporisateur : cet appareil permet d’extraire la substance active du cannabis, le THC (tétrahydrocannabinol) sans recourir à la combustion externe de l’herbe. Les chercheurs indiquent qu’il y a environ 5 000 composés chimiques dans la fumée du tabac. Or, rien ne nous dit que la fumée provenant de l’herbe n’est pas différente de celle d’une cigarette. Il subsiste donc un risque que le cannabis laisserait lui aussi des traces dans les poumons.

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De plus, la qualité de la fumée issue du cannabis varie selon la qualité des vaporisateurs. Les appareils vendus sur Internet sont tout simplement innombrables, comme en témoigne la page www.cannavapos.fr/vaporisateur-portable/. Et ces dispositifs ne sont pas sans danger, d’autant que l’ANSM ou autre autorité de régulation n’a pas pu contrôler les composés chimiques inhalés par le biais de ces vaporisateurs.

Certes, la fumée issue du vaporisateur est dépourvue de 95% des effets nocifs induits par la combustion de cannabis, ce qui réduit les risques de cancer de poumons ou de maladies respiratoires. Mais le risque n’est pas totalement éliminé, car les 5% de substances restantes peuvent contenir des effets également dangereux pour la santé.

Vaporisateurs et santé, quels risques ?
Vaporisateurs et santé, quels risques ?

Les matériaux utilisés pour la vaporisation ne sont pas sans danger

Les fabricants de vaporisateurs utilisent souvent des matériaux comme l’aluminium, le verre borosilicate et la céramique pour le développement de ces appareils. Toutefois, la qualité de fabrication des vaporisateurs peut avoir un impact sur le mode de combustion du cannabis : nous conseillons donc de ne pas acheter des appareils bon marché pour éviter toute surprise.

Sans oublier le fait que l’aluminium, à une température très forte, peut se libérer dans le vaporisateur, entraînant parfois des risques non négligeables pour l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Et il en va de même pour le verre borosilicate et la céramique, dont la mauvaise qualité peut entraîner la libération de gaz nocifs à haute température.