L’essor du secteur numérique a incontestablement changé nos mœurs au quotidien. Smartphones, tablettes tactiles ou ordinateur portable… Ces appareils connectés nous permettent de faire nos achats en ligne, de nous distraire en regardant une vidéo ou d’échanger avec nos proches sur les réseaux sociaux. Cependant, les avancées faites en matière de technologie mobile ont indirectement favorisé une nouvelle tendance : la surexposition aux écrans. Selon un rapport de Data.AI, une compagnie spécialisée dans l’analyse de données, les français passeraient 3 h 30 en moyenne par jour sur leur téléphone.
De plus, environ 70% de la population utiliserait des appareils électroniques lors de leurs espaces de sommeil. Ces statistiques alarmantes soulèvent des inquiétudes sur l’impact que nos supports digitaux peuvent avoir sur notre santé. Les français et les appareils numériques

Selon une étude de l’INSEE réalisée sur l’année 2022, 92,5% des ménages français disposent d’un accès internet. Si ce chiffre a fortement augmenté ces dernières années, c’est notamment dû à la démocratisation des appareils numériques dans nos foyers. Le téléphone portable se classe, par ailleurs, en première place des supports digitaux les plus utilisés des français. Ainsi, les personnes ayant entre 25 et 39 ans seraient plus de 97% à en posséder un. Pour les seniors âgés de 70 ans et plus, une personne sur deux utiliserait régulièrement un smartphone. Par ailleurs, une autre enquête nous montre que 89% des Français sont équipés d’un ordinateur, de bureau ou portable. Enfin, les détenteurs de montres ou bracelets connectés représentent seulement 1,2% de la population hexagonale, bien que des estimations pourraient voir ce chiffre augmenter notablement au cours des prochaines années.
Ces analyses nous montrent qu’aujourd’hui, la quasi-totalité de notre société est connectée. Bien sûr, cette révolution a eu pour effet d’améliorer indéniablement notre quotidien. Mais la face cachée de cette modernisation soudaine révèle un nouveau phénomène de société, qui influe directement sur nos comportements de vie.

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Comment les supports digitaux changent nos habitudes de sommeil ?

Dès notre réveil, une des premières choses que nous faisons est de regarder notre téléphone. Certes pour éteindre l’alarme, mais aussi pour connaître la météo du jour, l’agenda de la journée, ou pour savoir si nos amis ont publié quelque chose sur Facebook, Instagram ou TikTok. 

Des activités telles que regarder la télévision, naviguer sur les réseaux sociaux ou jouer à des jeux en ligne, y compris les jeux de casinos populaires que l’on peut trouver sur www.jouerenligne.org, influencent grandement la qualité de nos nuits.

Également au cours de la journée ou lors d’une pause déjeuner, notre téléphone nous sert à envoyer des mails, jouer à un jeu en ligne ou regarder une vidéo. Enfin, juste avant de nous coucher, il n’est pas rare que nous jetons un dernier coup d’œil avant de tomber dans les bras de Morphée. À la fin de la journée, nous aurons donc consulté environ 221 fois notre smartphone ! 

Selon de nombreux avis de spécialistes de la santé, une surexposition aux écrans affecterait notre bien-être. En plus d’engendrer des comportements sédentaires, le “trop-plein” d’écran entraînerait des problèmes physiques et mentaux graves (surpoids, irritabilité, troubles cognitifs, manque d’énergie, perte de visibilité, échec scolaire, problème de concentration, stress…). Ces pathologies interviennent, en premier lieu, lorsque nous sommes en manque de repos, dénotant l’importance du sommeil pour la santé.

Pour tous les français, actifs comme retraités, respecter des plages de sommeils convenables nous aide à garder un bon rythme de vie. Mais depuis que les smartphones nous accompagnent jusqu’aux chevets de nos lits, la France peine à retrouver le sommeil ; alors que les problèmes d’insomnies touchent entre 15 et 20% de la population, de nombreuses personnes se connectent à leur téléphone jusqu’à des heures tardives. De plus, les lumières bleues des écrans LED de nos smartphones et ordinateurs impactent directement notre horloge biologique : selon l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), la luminosité émise par les lumières bleues affecte 70 fois plus nos récepteurs rétiniens que celle d’une lampe à lumière blanche. Notre cerveau pense donc que nous sommes toujours en éveil, alors que notre corps doit se régénérer. 

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Comment bien dormir à l’ère du numérique ? 

À l’heure de l’ultra-connectivité, il peut nous paraître bien difficile de nous séparer de nos supports numériques. Pourtant, délaisser nos chers smartphones nous aiderait à améliorer la qualité de notre sommeil. Toujours selon les recommandations de l’INSERM, nous ne devrions pas excéder une heure d’écran par jour, sachant que ce chiffre doit être adapté selon l’âge. Le soir, il sera conseillé de se “déconnecter”, au moins une heure et demie avant de se coucher. Le “syndrome de l’ordinateur” est plus dangereux, notamment chez les enfants, car il tend à accélérer la dégradation du cristallin et favorise le développement de troubles tels que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Mais il existe des astuces qui pourront vous aider à naturellement décrocher du “métavers”. Que vous soyez adepte des activités en plein air ou des jeux de société, privilégiez les activités dans lesquelles vos téléphones ne seront d’aucune utilité. Votre corps et vos proches vous en remercieront.

Conclusion

Comme nous venons de le voir, une surconsommation d’écran peut grandement influer sur notre santé physique. Les français dorment environ 6 h 41 en moyenne par nuit, soit une heure et demie de moins qu’il y a trente ans. Ce changement de tendance inquiète particulièrement les institutions, qui ont, depuis, multiplié les campagnes de sensibilisation contre l’utilisation excessive des objets numériques.