La testostérone est l’hormone qui qualifie le mieux l’homme. On lui attribue des aspects de virilité, notamment. Pourtant, cette hormone a bien d’autres fonctions dans le corps humain. Faisons un tour du propriétaire.
Au commencement, la testostérone est une hormone sécrétée par les testicules chez l’homme. Elle est produite en moindre quantité dans les ovaires chez la femme et par les glandes surrénales chez les deux sexes. Cependant, même si elle est produite chez la femme, il s’agit d’une hormone androgène. C’est-à-dire qu’elle exacerbe le développement des caractères physiques masculins. Par exemple, les organes génitaux, la pilosité ou la voix.
Au niveau sexuel, il est indéniable qu’elle joue un rôle crucial, notamment dans la production de sperme. Au meilleur est le taux, au meilleur sera la qualité du sperme et des spermatozoïdes. Mais c’est aussi l’hormone de la libido, autrement dit, de l’appétit sexuel. Et, lorsque le taux diminue, l’homme a tendance à devenir passif.
Au-delà de cela, la testostérone a un rôle anabolisant. Elle favorise le développement osseux et musculaire et stimule la production de protéines. C’est ce qui en fait l’attrait pour les sportifs qui désirent sculpter leur corps. Parallèlement, la testostérone stimule la fabrication de cellules sanguines, ce qui a pour conséquence de diminuer le temps de récupération après l’effort.
Cependant, il faut noter que la testostérone n’a pas que des effets bénéfiques… Chez l’homme, elle participe à la perte de cheveux liée à l’âge.
La testostérone se produit dans les testicules
Le lieu de production principal chez l’homme est le testicule. La production d’hormones est assurée par des cellules spécialisées. Après avoir été présente chez le fœtus, pour qu’il y ait une différenciation sexuelle, les taux baisse. Ensuite, lors de la puberté, le taux augmente à nouveau pour faire apparaître les signes de masculinisation chez les jeunes hommes. Lors d’un manque de testostérone, la moustache et la barbe sont peu développées, la pilosité est réduite sur le torse et le ventre. A la puberté, la présence d’un taux de testostérone correct permet de lancer la machine et de permettre le démarrage de la spermatogenèse (fabrication des spermatozoïdes). Petit à petit, par la suite, cette fonction va diminuer. Principalement lorsqu’on passe la barre des 40 ans.
Que se passe-t-il quand le taux est trop bas ?
Quand la testostérone vient à manquer, certains problèmes font surface. Ce type de situation arrive lorsque le corps n’en produit pas suffisamment à cause, par exemple d’une insuffisance de fonctionnement du testicule ou de l’hypothalamus. Le manque de testostérone entraîne alors des problèmes d’impuissance sexuelle et de baisse de libido.
Une autre cause de chute du taux est l’obésité. La masse graisseuse a tendance à stimuler la transformation de la testostérone en œstrogènes. Cela crée une poussée des seins.
Lorsque de telles baisses se font sentir, il est conseillé de prendre un supplément. Mais cela peut engendrer des risques de maladies cardiovasculaires ou le développement de cellules cancéreuses (cancer de la prostate, par exemple).
La testostérone, une hormone à effet général
La testostérone n’est pas qu’une hormone sexuelle. Elle agit de façon générale. Certains changements liés au vieillissement lui sont directement imputés, car la production diminue avec l’âge. On peut penser à la perte de masse maigre, au déclin de l’énergie et de la force musculaire, à l’apparition de dépression, ainsi qu’à la baisse de performance sexuelle.
On peut aussi souligner le corollaire entre la baisse du taux de testostérone et l’apparition de pathologies dégénératives (pathologies cardiaques, diabète, arthrite rhumatoïde, etc).
Ainsi, la testostérone a une fonction vitale qui lui permet d’amener de l’énergie aux hommes. Elle donne du souffle et du tonus, notamment à la peau et au souffle. Elle agit sur d’autres hormones qui remplissent des fonctions vitales comme l’humidification des yeux, le métabolisme du corps au repos, etc. C’est pour cela qu’il est important de veiller à l’augmentation du taux de testostérone si celui-ci est trop bas.
La testostérone, l’hormone des champions
La testostérone est l’hormone favorite des culturistes et autres bodybuilders. De par ses diverses fonctions sur le corps, elle stimule la croissance musculaire. C’est le côté androgène de l’hormone. Elle facilite la sculpture du corps,, augmente la masse musculaire et permet de brûler plus vite les masses maigres.
Lorsque l’on souffre d’un manque de testostérone, on note une baisse globale de la force musculaire dans l’ensemble du corps. Cela se traduit également au niveau du visage. Les muscles sont plus mous, il y a une tendance au teint pâle et au regard terne. Les yeux sont secs, puisque la testostérone intervient dans ce processus…
La testostérone protège le cœur et les vaisseaux
Même si l’excès nuit en toute chose, il est important de savoir qu’un bon taux de testostérone permet de protéger l’ensemble du système cardiovasculaire. Parce que le muscle cardiaque possède plus de récepteurs à la testostérone que les autres muscles, on peut se douter que le rôle est prépondérant ! Cette hormone stimule la synthèse protéique, ce qui rend le cœur plus endurant à l’effort. Au lit, cela se traduit par une endurance plus grande et des rapports qui durent plus longtemps. A la salle, cela se traduit par une endurance qui permet de soulever plus de poids ou d’aller plus loin dans son entraînement. Un manque de testostérone signifie une baisse de puissance musculaire. C’est aussi valable pou le cœur puisqu’il s’agit d’un muscle.
La testostérone n’est pas seulement responsable du maintien en bonne santé du cœur. Elle influe aussi sur la dilatation des artères coronaires. Chez une majorité de patients souffrant de ce type de problèmes, les troubles du rythme cardiaque sont corrélés à un taux bas de testostérone. Si l’on en croit les études, des taux bas sont reliés aux troubles cardiovasculaires suivants : élévation du taux de fibrinogène, diminution de l’élasticité des artères coronaires, atteinte de ces artères ou encore augmentation de la pression artérielle. Ainsi, le taux de testostérone libre est inversement corrélé à la sévérité de l’infarctus et à la mortalité à 6 mois après l’épisode… Toute personne présentant un trouble cardiovasculaire devrait effectuer un bilan de la testostérone.
C’est pour cette raison qu’il est important de tenir son taux de testostérone à l’œil et de s’assurer de l’augmentation du taux de testostérone en cas de carence avérée.